Restez vous-même avec les Pas d’Chichi
Découvrez les Pas d’Chichi dans Les Herbiers Magazine N°1.
Le traitement d’un cancer passe le plus souvent par le recours à la chimiothérapie qui, fatalement, entraîne une alopécie. Alors, pour toutes les femmes qui la subissent, une jeune entreprise Herbretaise réinvente la prothèse capillaire partielle. Comment ? En utilisant les propres cheveux de la patiente, avant qu’ils ne tombent d’eux-mêmes. Et ça change tout !
Conserver son identité avec ses cheveux avec Pas d’Chichi !
2020. À 39 ans, Stéphanie Retailleau, ancienne coiffeuse et perruquière, apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du sein. Elle choisit de prendre les devants face à l’inéluctable perte de cheveux qu’allait provoquer son traitement. Alors, avec l’aide de ses enfants, elle coupe tout. Puis, patiemment, elle fixe ses mèches fraichement récoltées sur un bandeau. Une fois posé sur sa tête, elle recouvre celui-ci d’un bonnet. L’illusion est parfaite : le tout premier Pas d’Chichi est né.
Son amie Alice Rouet, graphiste indépendante, y voit immédiatement une « solution pour toutes celles qui sont victimes d’un cancer. » Alors les deux femmes s’associent, travaillent sur différents prototypes, tâtonnent, avancent, mettent au point. Si elle conserve sa forme originelle, la prothèse capillaire évolue au fil des mois. « Quand on a proposé les premiers modèles, on a bien vu que la magie opérait tout de suite », explique Alice. On comprend pourquoi : à la différence d’une perruque, le Pas d’Chichi permet à celle qui le porte de conserver toute son identité, puisque « ce sont ses propres cheveux, avec leur couleur et leur texture. » Une démarche résolument positive, qui offre à celles qui l’adoptent « quelque chose qu’elles peuvent garder, contrôler et maîtriser, au moment où leur corps ne leur appartient plus », détaille Stéphanie.
Artisanal et Made in France
Pour avoir son Pas d’Chichi, c’est très simple. Il faut préalablement sélectionner un turban sur le site internet de la marque, parmi les nombreux modèles proposés. Alice développe : « ensuite, on renseigne son tour de tête, parce que les bandeaux sont sur-mesure et ajustables. Puis la personne joint quelques photos d’elle, cela va nous permettre de concevoir le Pas d’Chichi qui correspond à sa coiffure de tous les jours. Mais elle peut aussi nous demander de créer une coupe différente si elle le souhaite ! » Stéphanie poursuit : « la personne n’a plus qu’à se couper les cheveux, en prenant soin de les regrouper en petites mèches tenues par des élastiques. » Dès lors, il ne reste qu’à les expédier via le bordereau d’envoi reçu par mail.
À l’atelier, Stéphanie va « fabriquer le bandeau de cheveux, » à la main. Concrètement, elle emprisonne les mèches dans le tissu selon une technique qui assure souplesse et solidité à l’ensemble. « C’est un processus entièrement artisanal, qui dure entre 2 et 3 jours. » Ne reste alors qu’à renvoyer le Pas d’Chichi ainsi terminé, accompagné de son turban. Tous deux sont d’ailleurs « made in France et certifiés Oeko-Tex®, » donc conçus durablement, et sans substances toxiques ou dangereuses.
Pas d’Chichi mais des avantages
Outre la possibilité de continuer à vivre avec ses cheveux, les Pas d’Chichi offrent plein d’avantages aux femmes. Confortable puisque sur-mesure et ajustable, il ne bouge pas. On peut donc « garder le bandeau en toute circonstance, » au lit comme à la piscine ou à la salle de sport ! De plus, il s’adapte à toutes les saisons, puisqu’on peut le coiffer du turban fourni, mais aussi « d’un chapeau, d’un bonnet, d’un foulard… » Enfin, il s’entretient facilement. « Comme ce sont les vrais cheveux de la personne, elle peut continuer à utiliser son shampoing habituel, et les coiffer comme elle veut… »
lespasdchichi.fr
hello@lespasdchichi.fr
06 65 24 28 10
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