Chez BFDI, un MAF peut en cacher un autre

Faites la rencontre de Maxime Traineau, plombier-chauffagiste chez BFDI à La Chaize-le-Vicomte dans les pages de La Roche sur Yon Magazine N°18.

Maxime Traineau n’a peut-être que 18 ans, mais il peut déjà se dire qu’il a accompli quelque chose de grand. Ce jeune assistant plombier-chauffagiste, actuellement en alternance chez BFDI à La Chaize-le-Vicomte, vient en effet de décrocher le titre prestigieux de Meilleur Apprenti de France dans sa catégorie de métier.

Nous nous sommes donc rendus dans les locaux de BFDI, l’entreprise Vicomtaise spécialisée en plomberie, chauffage, climatisation et électricité, pour y rencontrer Maxime. Pour nous, il revient sur les différentes étapes qui l’ont amené jusqu’à ce prix d’excellence.

Décembre 2022. Sous l’impulsion de François Belkacem, le gérant de BFDI, Maxime se lance dans l’aventure MAF. Première étape : le concours départemental, pour lequel les candidats doivent réaliser un caisson contenant « un ouvrage de robinetterie imposé selon un cahier des charges précis. » Les côtes, très précises elles aussi, tolèrent toutefois une marge d’erreur… de 2 mm. Il remporte la médaille d’or et se qualifie pour le concours régional. Dans ce même caisson, dans le prolongement du premier ouvrage, il doit alors « représenter un chauffe-eau thermodynamique, » toujours selon les mêmes critères de rigueur et de conformité au cahier des charges. Maxime fait valoir ses compétences techniques et remporte là aussi la médaille d’or : les portes du concours national lui sont donc ouvertes.

« Là, je devais créer de toutes pièces quelque chose sur le thème Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Comme il y a beaucoup de lavande dans cette région, j’ai décidé de fabriquer un alambic en cuivre qui la distille et la transforme en huile essentielle. » Seul face à son projet, Maxime passe tous ses week-ends dans son garage à matérialiser son idée. Façonnée à la main, la pièce terminée vient se greffer au caisson des épreuves précédentes, lequel est ensuite expédié au Palais des Congrès de Nice, pour être soumis au jury fin juin.

Quelques jours plus tard, Maxime reçoit un mail émanant de l’organisation du concours. Dans sa catégorie de métier, en face de la médaille d’or, y est inscrit son nom. « C’était beaucoup d’émotion, de fierté. J’étais super heureux d’annoncer à tous ceux qui m’avaient encouragé que j’avais gagné. » Un accomplissement majuscule, qui lui a demandé 7 mois de travail et un engagement total : « j’ai appris à me dévouer complètement à un projet, à organiser mon temps… J’ai gagné en autonomie et en confiance en moi. » Pour autant, Maxime reste humble : « si j’ai réussi, c’est aussi grâce au soutien de mes collèges qui ont cru en moi, et à celui de M. Guillet, mon prof d’atelier au Centre de Formation des Apprentis de La Roche-sur-Yon. Il a su m’apprendre les techniques qui me manquaient pour fabriquer ma pièce. »

3 questions à François Belkacem, le créateur et gérant de BFDI

Dans quelle mesure les jeunes en apprentissage façonnent-ils les effectifs de BFDI ?
Quand j’ai commencé il y a 11 ans, mon tout premier salarié était un apprenti. Aujourd’hui, ils sont 5, sur un total de 24 collaborateurs. Cela fait partie de notre politique de former ces jeunes et de les faire grandir professionnellement et humainement. Et généralement, comme ils grandissent en même temps que l’entreprise, ils ont leur place ici à la fin de leur cursus.

BFDI semble avoir une histoire toute particulière avec le concours MAF…
Oui, c’est vrai. Mon tout premier apprenti a été MAF. Maxime est le quatrième Meilleur Apprenti de France issu de notre entreprise. On les pousse à participer, car ça leur apporte beaucoup.

Justement, de quelle manière ce concours participe-t-il à leur formation ?
Le concours les aide à grandir, à devenir plus matures. Ça les oblige à travailler seul, donc ça leur apprend à s’organiser pour être efficaces, ne pas perdre de temps. Vouloir être MAF demande un véritable investissement personnel, de l’autonomie, de la rigueur. On constate une vraie évolution chez les jeunes entre le début et la fin du concours.

MAF, qu’est-ce que c’est ?

Sous l’égide du Ministère du Travail, le concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » récompense chaque année un jeune de moins de 21 ans dans chacune des 120 catégories de métier qu’il comporte.
Ce concours, dont le jury est composé de MOF (Meilleurs Ouvriers de France), vise à accompagner les nouvelles générations, à leur transmettre les savoir-faire d’excellence, mais aussi à promouvoir les métiers artisanaux et manuels. En moyenne, 5500 candidats postulent chaque année.

ZI LA FOLIE NORD
5 Impasse De La Pierre Folle 85310 LA CHAIZE-LE-VICOMTE
09 70 35 27 84
www.bfdi85.fr

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